Pourquoi nous disons non aux motions de censure
- anneabadie5
- 3 déc. 2024
- 1 min de lecture
Demain, l’Assemblée nationale sera le théâtre d’un choix crucial : voter ou non les motions de censure déposées par le Nupes et le Rassemblement National contre le gouvernement. Ces motions, présentées comme une riposte budgétaire, sont en réalité un acte irresponsable qui risque de pénaliser directement les Français, notamment les plus fragiles.
Ces motions de censure, si elles étaient adoptées, entraîneraient le rejet du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), un texte pourtant essentiel pour garantir le bon fonctionnement de nos systèmes de santé et de solidarité. Cela signifierait :
100 millions d’euros en moins pour les soins palliatifs, mettant en péril l’accompagnement des patients en fin de vie.
L’absence de déploiement accéléré du service public de la petite enfance, pourtant vital pour répondre aux besoins des familles.
Le blocage des avancées sur le calcul des retraites agricoles, un sujet central pour nos territoires ruraux.
7 milliards d’euros de moins pour nos hôpitaux, déjà fragilisés par des années de crise et sous tension constante.
Cette manœuvre politicienne ne vise qu’à faire tomber le gouvernement, sans offrir de projet alternatif sérieux pour répondre aux attentes des citoyens. À l’inverse, notre priorité reste la protection des plus vulnérables et la garantie d’un budget responsable et équitable.
Censurer le gouvernement, c’est sacrifier des engagements concrets et des avancées majeures sur l’autel d’une opposition stérile. Pour nous, députés engagés dans l’intérêt général, il est hors de question de laisser ces motions de censure mettre en péril l’avenir de nos concitoyens.
Demain, nous voterons contre ces motions. Parce qu’être élu, c’est assumer ses responsabilités, même dans l’adversité.
コメント