Comme chaque année, le Lycée Franco-Allemand (LFA) de Buc a célébré l’anniversaire du Traité de l'Élysée — Traité à l’origine de la création des LFA — en organisant une semaine dédiée à la lutte contre l’antisémitisme avec notamment une exposition prêtée par le Mémorial de la Shoah.
Cette journée marquait également le dévoilement du nouveau nom donné à leur auditorium : Simone Veil. Ce sont les élèves qui l’ont choisi et je les félicite. Féministe, européenne, humaniste, luttant contre l’antisémitisme, Simone Veil était de tous les combats. Elle était une européenne convaincue. Il aurait pu en être autrement mais elle a très vite compris l’importance du rapprochement franco-allemand pour la construction de l’Europe, dont elle est devenue une fervente partisane. Elle a même déclaré
« Si nos parents s’étaient efforcés de construire l’Europe, nous n’aurions pas vécu ce que nous avons vécu ».
La construction européenne était à ses yeux le seul moyen d'éviter les horreurs du passé.
Dans la période que nous vivons, où nous assistons à une recrudescence préoccupante de tags haineux et antisémites, notamment dans les Yvelines, nous devons avoir à l’esprit que les valeurs qui fondent notre démocratie ne sont pas acquises pour toujours et qu’il faut continuer à les porter et à les défendre haut et fort.
Travailler avec les jeunes et perpétuer le devoir de mémoire est primordial pour préserver et transmettre ces valeurs.
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